Nous au Japon : Sylvette, Jocelyne, Aurélie, Jean Luc, Colette et moi. Première semaine, nous avons loué une maison à Kyoto, quartier Shishigatani, calme, populaire. C'est la maison grise derrière le cimetière, à gauche. C'était un bon plan, cela a permis "d'apprendre" le Japon : les transports en commun, les courses, la cuisine, le bain, et caetera.
En regardant par la fenêtre...
Les maisons sont toutes serrées les unes contre les autres, et assez petites (les escaliers sont toujours raides). De la fenêtre du couloir, vue sur les murs, les balcons, les fenêtres des maisons voisines. Mais les rideaux sont toujours tirés.
La cuisine-salon. Au RdC de cette maison moderne : cette grande cuisine-salon, une salle de bains et une chambre traditionnelle (à tatamis et parois coulissantes) ; à l'étage : 2 chambres.
Vue sur la salle de bains : un coin douche et la baignoire, petite mais profonde. D'abord, on se lave et on se rince bien en-dehors de la baignoire, avec un seau d'eau ou la douche. Ensuite, on va se relaxer dans l'eau très chaude. La même eau chaude sert à toute la famille.
Du côté de la maison Shishigatani, le fameux sentier des philosophes.
Partout, des personnages de manga ou de dessins animés en affiches.
Lapins nombreux devant les magasins, les maisons.
On l'a souvent rencontré, c'est l'emblème de Nara et de son parc à daims.
La troupe de voyageurs, avec la famille de Yoon : mère et tante. Ils nous ont fait visiter, à fond de train, plusieurs temples et autres lieux. Quelle énergie !
Super repas dans un super restaurant traditionnel dans un vieux quartier du centre de Kyoto.
C'était bon !
Avec service traditionnel !
Même un petit jardin zen dans le restaurant.
Halte rafraichissement dans un temple. C'est de la glace finement pilée arrosée de sirop parfumé ou de thé macha, et sous la glace des haricots rouges plutôt sucrés.
Visite du vieux Gion ; les maisons anciennes sont très belles, mais la zone est surtout touristique.
Soir : nouveau excellent repas dans un temple. Végétarien, à base de tofu.
Déplacements dans des trains locaux style RER.
A Nara, les daims sont omniprésents en liberté dans les parcs. Tout le monde achète des biscuits qu'on leur donne.
Qui penserait que ces jolies bestioles puissent être dangereuses ? Mais on est prévenu, elles peuvent : mordre, ruer, cogner, renverser.
On a été souvent amusés par les noms de certains magasins (comme le disait déjà David) : des mots français accolés, sans grand sens du moins pour nous. De même, les noms de certaines voitures. Celle-ci s'appelle LAPIN.
Pause thé. Aurélie suit à la lettre le mode de préparation du thé (il y a au moins cinq phases à suivre rigoureusement).
Dans les rues, les fameux postes de police : Koban. Il y en a régulièrement.
On a sacrifié à la mode : un tour dans un Pashinko.
Un magasin de la rue Shishigatani. Qui peut nous donner le sens du nom du magasin : Préféré selle bébé ?
Dans une fameuse galerie marchande de Kyoto, dédiée à la nourriture. C'est le marché Nishiki.
La coutellerie réputée de Kyoto. On y a acheté un couteau de cuisine. Vu les prix, un des moins chers (mais c'est déjà une belle somme). Bon, le couteau coupe du tonnerre de dieu !
Vous connaissez le Cat's bar ? On prend un thé et on loue un chat qu'on peut caresser, par tranche de quarante minutes. C'est mille yens avec une boisson (9 euros). Je me demande combien est reversé au chat.
L'entrée d'un magasin de frippes : Hanjiro, pour les D'jeunes.
Dégustation de thé chez Ipodo. On y a pris du thé Giyokuro (par personne, il faut trois bols et une théière, plus un minuteur...).
Autre bestiole, bien fournie, qui vous salue sur pratiquement chaque pas de porte.
Au-dessus d'une porte de bistrot.
Dans un temple.
Repas du soir dans un restau pour salarymen. C'est à dire, vers 18 - 19 heures, un tas de restaus se remplissent d'hommes en costard-cravate gris. Ils tombent la veste, ouvrent la cravate, et mangent et boivent (bière Kirin, bonne, saké).
On choisit ce qu'on veut manger, et le cuisinier s'en occupe sous vos yeux.
Train Express vers Yonago (d'où nous prenons un bus local pour rejoindre Daisen dans la montagne).
Notre chambre dans le Minshuku (sorte de pension de famille) à Daisen.
Chaque fois qu'on arrive dans un hébergement, un thé est prêt dans la chambre.
Avant le bain et le repas, on revêt le yukata.
On va se baigner dans le ofuro. Les hommes d'un côté, les femmes de l'autre, on s'assoit sur le tabouret (pas très élégant, mais on est entre hommes), on se savonne plusieurs fois, on se rince bruyamment à grands coups de seau d'eau. Puis on découvre le bain super-chaud et on s'y plonge. Vu la température (à mon avis dans les 40 degrés) on ressort rouge écrevisse après 5 minutes.
Dîner au minshuku. C'est toujours très esthétique, des petites portions servies dans un tas de coupelles. Une fois, Colette a compté 13 coupelles différentes par personne ! Le bol de riz, la soupe miso, du poisson, du tofu, des légumes en sauce acidulée, deux tranches de fruits, des algues, des crevettes, etc. Parfois aussi sur le plateau : un petit réchaud à bougie sur lequel cuit un bouillon.
Matin : petit déjeuner traditionnel : riz, soupe miso, un peu de poisson, un peu d'omelette. Finalement, on s'habitue vite à manger avec des baguettes.
Nous avons été surpris par : - les nombreux marquages, cartes, plans de situation, où qu'on soit ; il y a toujours une affiche "you are here" à moins de 1 km à la ronde. - les nombreuses toilettes publiques un peu partout, très propres et gratuites !
Au sommet du Mont Daisen. En bas : 28 °, en haut : moins de 10 °, humidité, vent froid.
Ce WE, il y avait des fêtes de rues un peu partout.
A Daisen, c'était la fête du hamburger !
Les gens vont à Daisen pour faire l'ascension du volcan. Dans notre pension, il y avait des bâtons de marche à disposition, et aussi des fauteuils de massage. Dans le groupe, certains ont apprécié.
Fête des rues à Matsue. Des petits orchestres se produisent sur les placettes, stands de brochettes, de frites, et même une distribution de bière pression gratuite. Autant qu'on veut !
Bière gratuite et saké créent l'ambiance.
On est invité à s'initier au tambour.
Ah les boutiques !
Kotohira : étape de pélerins très nombreux sur le chemin des 88 temples de l'île de Shikoku. Il y a quelques hotels énormes et quelques ryokan. Mais dès 19 heures, la petite bourgade est déserte. Le premier soir, nous trouvons un fast-food local et allons manger dans le parking de la gare. C'était très bon !
Dans les chambres traditionnelles, on marche pieds-nus.
Je dois aller aux toilettes.
A l'entrée de la chambre, on met les pantoufles de couloir.
Pantoufles de couloir, qu'on met dès l'entrée de la maison.
Pantoufles de toilettes.
Et puis les toilettes, très "mécanisées".
Plusieurs tableaux de bord et consignes.
Après quelques jours, on sait comment cela fonctionne et ce qu'il faut faire.
Une chambre dans le ryokan à Kotohira.
L'ofuro, tout en bois, très beau.
Et la baignoire, l'eau est toujours chaude mais c'est bien agréable.
Second soir à Kotohira, nous mangeons au ryokan. C'est au début du repas ; ensuite la maîtresse de maison apporte périodiquement des nouvelles coupelles.
Koya-san, nous prenons une collation (offerte par le temple) dans la vaste salle des pélerins.
Notre chambre dans le monastère Ekô-in où nous avons passé la nuit.
Dîner à Ekô-in, chaque groupe de pélerins a sa pièce à manger.
Devant chaque convive, deux plateaux. Dîner végétarien : tofu, tempura (beignets de légumes), soupe miso, nouilles soba (sarrazin), thé, riz à volonté, haricots, pickles,
seitan (pâte de gluten), tranches de pommes.
Just a look, l'ofuro à Ekô-in.
Quand on revient du dîner, les lits sont faits.
Pour finir : le groupe de touristes.
Et un groupe de pélerins, pas vraiment traditionnels, à Koya-san.