Fin mai 2012, quelques jours de vacances... Nous décidons de parcourir quelques étapes d'un autre chemin de Saint Jacques de Compostelle, la voie qui vient du nord, la Belgique, les Pays Bas, le nord de la France, le Centre. 9 jours de marche, 200 kilomètres de plus dans nos chaussures. Et un départ dans un beau lieu : Vézelay.
Vezelay, premier jour, pluie, orages, brouillard. Nous en profitons pour voir ou revoir la belle basilique et parcourir la vieille bourgade endormie hormis ses restaurants et ses parkings pour autobus.
Premier "vrai" jour de marche. Il ne pleut plus, mais le ciel est bas, la brume épaisse et les herbes encombrant le chemin mouillées. En cinq minutes : chaussures, chaussettes et pantalons trempés ! Les villages traversés semblent pauvres ; maisons closes, vieilles voitures rouillées dans les cours.
Humidité et brouillard ne cèdent pas un pouce.
Ah oui, il y a aussi des vignes dans ce coin.
Vignes et vieilles églises, on en verra beaucoup. J'ai tendance à associer les deux. Réminiscences d'ancien enfant de choeur ?
LA preuve que nous y étions.
Il n'a pas plu pour rien, dans le coin. Même l'Yonne déborde, nous avons dû faire un beau détour (moi j'aurais bien nagé, mais les collègues de marche n'ont pas approuvé le projet).
Du côté de Tannay. Sortie de ville. Si on peut parler de ville.
Il ne pleut plus, mais les chemins sont encore bien mouillés. Chaque soir nous séchons nos chaussures à grand renfort de papier-journal.
Louvoyage obligatoire.
De belles forêts.
Et des cultures. C'est la France profonde, beau cliché mais rien d'autre ne me vient.
Des beaux arbres.
Des maisons, souvent vieilles.
Ah, un signe d'agriculture moderne, pour ce que j'en connais. Mais j'ai mis cette photo car elle me plaît bien.
Encore une église, mais point de vignes. Des céréales.
Varzy, probablement.
Encore une petite bourgade ensommeillée.
Paysages et villages, vieilles maisons...
Chemin boueux, quatrième jour. Mais cela s'améliore, et le soleil revient.
Les forêts sont traversées de layons rectilignes, concentriques, j'imagine le géomètre qui a traçé ces chemins il y a trois siècles.
Pas de risque de plantage.
Toujours ces layons. Sous le soleil d'après-midi c'est un peu pénible, surtout quand il y a du goudron et pas d'ombre.
Là, nous arrivons à La Charité sur Loire. Et nous dormons dans un gîte municipal aménagé dans d'anciens remparts.
La Loire niveau très haut, à La Charité sur Loire.
Beau ciel, non ?
Où ?
Un escalier fameux pour les pélerins de St Jacques. Bon, pourquoi pas ?
Les chemins sèchent chaque jour un peu plus. C'est tant mieux pour nos bas de pantalons, et les chaussures commencent à sécher.
Régions bucoliques.
Elles sont curieuses ! D'abord une, puis deux puis trois, et une quatrième qui pousse ses copines pour être sur la photo.
Parfois encore, de l'eau.
Encore des layons rectilignes. Ce sont, paraît-il, des forêts très vieilles exploitées pour la marine (du temps où les bâteaux étaient en bois).
Etape à Nevers. Quelques photos de la cathédrale.
Nous passons puis longeons à nouveau la Loire.
C'est comme si nous étions en bâteau : on descend la Loire, puis on passe dans son canal latéral, ensuite on rejoint l'Allier à leur confluence.
Canal du Berry.
Et l'Allier, en crue également.
On s'approche de la région des châteaux de la Loire. Il y en a beaucoup dans le coin.
Château de Grossouvre.
Chemin "presque" sec. Ouf.
Canal du Berry. On va le longer pendant deux jours.
Traversée de villages. Attention, les boulangeries sont TOUTES fermées les mercredis.
Encore le canal.
Encore des vaches.
Encore le canal.
Encore le canal.
Et notre dernier gîte, à Charenton sur Cher. Vieille maison bourgeoise bien sympathique.