 Nouveau voyage en Inde, cet été 2013. Nous allons découvrir, ou redécouvrir, l'Inde du sud : Tamil Nadu, les montagnes du centre avec leurs plantations de thé et d'épices, puis l'ouest : le Kerala, les backwaters ; et enfin, finir par Goa et Bombay. |  En rouge, les trajets en avion ; en vert : en voiture ; en bleu : Indian Railways. |  En 1998, nous avons terminé notre voyage à Madras, sur la longue plage de Marina beach. C'était une façon de décompresser, entamer le passage entre l'Inde trépidante, odorante, bruyante, et le retour. |  Cette année, nous commençons par cette même plage, où pas grand'chose n'a changé. Peut-être un peu plus de stands de bibelots. Mais : les mêmes gens et la même mer. Ah si, une chose a évolué : la taille et le nombre d'affiches publicitaires. |
| |
 Les poissons, toujours aussi pimentés. |  |  Depuis la gare routière énorme de Koyambedu CMBT (une des plus grandes d'Asie nous dit-on), 4 heures de bus vers Tiruvannamalai. Il fait chaud, entre 35 et 37 degrés au thermomètre dans mon sac à dos. |  Quelques vues de la campagne très cultivée du Tamil Nadu. Cette année encore il y a un manque d'eau. Du moins ici dans le Tamil Nadu. |
| |
 |  |  Approche de Tiruvannamalai, bourgade bâtie au pied du mont Arunachala. Nous y allons car ce lieu (et cette montagne) est dédié à Shiva, dans son incarnation du feu. C'est un lieu de pèlerinage important. Par ailleurs il y a un ashram fondé, dans les années 1900, par Sri Ramana Maharshi, où nous souhaitons passer quelques jours (trois). |  Dans cette région, les maisons sont peintes de couleurs très vives. Pas seulement les maisons : les clôtures, même les tombes. |
| |
 |  Tiruvannamalai possède l'un des plus grands temples du Tamil Nadu, équivalent au grand temple de Madurai. |  |  |
| |
 Un petit temple se trouve également dans l'ashram de Sri Ramana Maharsi. |  |  Entrée de l'ashram. |  |
| |
 Salle des cérémonies, dans l'ashram. Il y a des cultes, des moments de méditation, des lectures des Veda. En sanskrit. |  Comme d'autres pèlerins, dont de nombreux sadhus, nous faisons le tour du mont sacré Arunachala. 14 kilomètres, 38°. Mais il y régulièrement de l'ombre, et le rythme est lent. |  |  Le soir, des sentiers permettent de se promener dans le massif de l'ancien volcan. |
| |
 Très calme, dans la lumière rose du soir. |  |  Changement d'atmosphère, après être arrivé, en train, à Madurai. |  Ce qui est intéressant, à Madurai, c'est le grand temple de Meenakshi, femme de Shiva. Tous les deux ont leur "appartement" dans le temple. Chaque soir à 21 heures on transporte Shiva, en grande pompe et accompagné d'une troupe de brahmanes et de fidèles, depuis son sanctuaire vers celui de Meenakshi. |
| |
 Les photos sont interdites dans le temple. Donc, pas de photo. |  C'est le temple le plus important pour les hindous, au moins en Inde du sud. |  Promenades du soir autour du temple. |  |
| |
 |  Heureusement pour les photos, on apprend qu'à une dizaine de kilomètres de Madurai il y a aussi un temple, dédié à Murugan (le second fils de Shiva et Parvati, petit frère de Ganesh, si vous souhaitez plus d'explications demandez moi).
Nous y allons ; c'est un temple partiellement creusé dans une colline. |  Entrée du temple de Tiruparamkuram.
Sur le conseil d'un brahmane, nous prenons un guide, il s'avère qu'il est muet. Je n'aurais jamais pensé qu'un guide muet puisse expliquer tant de choses ; notre guide mimant Hanuman le dieu-singe ! |  Le hall d'entrée, et ses nombreux marchands du temple. |
| |
 Une cérémonie. L'assistance est nombreuse. |  |  |  |
| |
 Après la cérémonie, nous grimpons sur la colline, où se trouvent des petits temples. |  |  Vue de Tiruparamkuram ; en premier plan, le temple qui s'enfonce dans la roche. |  Ensuite, nous louons une voiture avec chauffeur (Kumar) pour rejoindre Munnar, sous les sommets les plus élevés des Ghats occidentaux. Munnar se situe à la frontière entre les états de Tamil Nadu et Kerala, mais est localisée dans le Kerala. |
| |
 Munnar est connue pour ses plantations de thé. Mais c'est aussi une "station d'altitude", lieux de villégiature pour les indiens aisés (et dans le temps les colons) qui viennent y passer les mois les plus chauds. J'oubliais : honeymoons ! |  On le savait, c'était la période de la mousson. Ce que personne ne savait c'était que la mousson 2013 serait "very big". La plus intense depuis 25 ans. |  Vues de la route. |  |
| |
 Les premières plantations de thé. On est au-dessus de 1600 mètres d'altitude. |  |  |  Vue de Munnar. |
| |
 En face de notre gîte. Le premier jour il ne pleut pas beaucoup. |  Chaque jour les cueilleuses de thé sont dans les jardins. Elles coupent les premières feuilles tous les dix jours. Les arbustes sont taillés tous les cinq ans. |  |  Dans le coin, il y a pas mal d'animaux sauvages ; on a la chance d'apercevoir un éléphant, en lisière de forêt. |
| |
 |  Le soir les cueilleuses de thé rentrent, sous la pluie. |  Nous visitons une tea factory (production faible, c'est une vitrine pour les touristes) ; elle appartient néanmoins à TATA, l'une des familles les plus riches d'Inde. TATA possède toutes les plantations du coin, les usines de production du thé, les 20 000 employés qui vivent dans les villages TATA... |  N'oublions pas la mousson : on ne peut plus utiliser notre voiture, il faut des jeep, ou bien : pieds nus, l'eau jusqu'aux genoux. |
| |
 Beaucoup de dégâts : routes coupées, glissements de terrain, barrages rompus, pertes de récoltes. La mousson c'est bien,
mais là, même les Indiens voudraient que cela s'arrête. |  On figure même dans le journal du Kerala : les intrépides touristes français qui bravent la mousson ! |  En repartant vers la côte de Malabar, on traverse les jardins des épices. Cabosses de cacao. |  Poivre. |
| |
 Gingembre. |  Cardamome. |  Fleur de bananier, avec les minuscules bananes. |  Fort Kochi, partie la plus ancienne de Cochin, sur l'Océan indien. Même les saints doivent se protéger des averses de mousson. Quand cela tombe, c'est comme des seaux d'eau versés. |
| |
 Visites et promenades dans le vieux Fort Kochi. Ne pas oublier de faire le plein d'épices. |  Il y a tout : cardamome, poivres, muscade et macis, curcuma, cumin, tamarin, curry, cannelle, etc. |  |  Beaucoup de poissons également ; mais par ces temps agités, les pêcheurs ne sortent pas beaucoup. |
| |
 Après Cochin, nous partons pour un séjour de 3 jours chez Sunil, à Vaikom. "Village", comme ils disent. Mais c'est aux dimensions indiennes. |  Passage au temple, où il y a une cérémonie. |  Dans le temple. |  Promenade dans la campagne entourant le village. L'habitat est dispersé, au milieu de plantations, de rizières, de palmiers. |
| |
 Partout du monde. |  Et c'est aussi au milieu des backwaters : de nombreux canaux, utilisés comme voies de déplacement. |  |  Encore une belle averse. |
| |
 On nous dit que la mousson fait sortir les serpents, notamment quand c'est inondé. C'était le cas ; et les serpents sont de sortie. Dire qu'on pataugeait parfois dans l'eau, jusqu'aux genoux ! |  |  Le soir, moment de repos pour les habitants de Vaikom (et nous aussi), au bord du Lac Vembanad, sorte de bras de mer. |  |
| |
 Après deux sauts de puce via Air India, on se retrouve à Goa. Visite de Old Goa, quelques très vieilles églises construites par les Portugais. |  Le coin est éminemment touristique. |  Nous préférons nous balader dans les ruelles de Panjim, avec ses vieilles et belles maisons portugaises, un peu délabrées, un peu défraichies et envahies de mousse. |  |
| |
 Le marché de Panaji (Panjim). |  Idem. |  Et puis, départ en train de nouveau, pour la dernière étape. Nous prenons le Mandavi Express (Margao - Mumbai CST) ; 14 heures. Nous voyageons en 2nd sleeper, des wagons à fenêtres ouvertes, 6 personnes par compartiment + 2 côté couloir. Au début c'est respecté, puis de plus en plus de personnes montent, et s'entassent où ils peuvent. |  Campagne très verte et cultivée ; c'est la côte de Malabar, fertile. |
| |
 |  |  Durant le voyage, nos voisins indiens n'arrêtent pas de manger. |  A chaque arrêt, des vendeurs de tout : boissons fraiches, tchai, coffee, samossas, thalis, bibelots, etc. |
| |
 |  |  Voilà, à Bombay (ou Mumbai). Centre ville très british, c'est parfois grandiose. |  Obligatoire : le Taj Mahal. |
| |
 Et la Gateway of India. |  Il n'empêche, les Indiens adorent se prendre en photo avec nous. |  Scènes de rue : mendiants (pas beaucoup), petits artisans. |  |
| |
 |  Des beaux (plus ou moins) restes de l'empire colonial. |  |  La tour de l'Europe à Mulhouse ? |
| |
 La fameuse plage de Chowpatty, très populaire, dans le prolongement de Marine drive. |  |  Pour moi, cette plage vient fermer le livre-voyage que nous avons ouvert il y a plus de trois semaines, par Marina beach à Madras. |  Un livre-voyage contenant des centaines de kilomètres patiemment effectués en voiture, en train, en avion, en tongs et même pieds-nus dans les rivières débordantes ; des couleurs, des odeurs, des sons, des sensations, inimaginables. |
| |
 Avant de repartir, nous allons voir les fameuses grottes d'Elephanta. |  Où nous sommes guidés par un charmant et érudit Monsieur, "Governemental guide, free". |  |  |
| |
 |  Pour finir, un petit tour dans un temple jaïn, quartier Malabar Hill. |  Car le soir, on va à l'aéroport pour le retour. |  |
| |
 Quartier populaire, calme. |  |  |  L'équipe. |
| |
 Merci, Sheeba, pour la leçon de cuisine et l'excellent repas qui a suivi, sur votre terrasse à Fort Kochi. |  Nos amis indiens de Vaikom : Suresh, Sunil. |  Salut Sunil ! |
| |