 Fin mai 2014 : nous parcourons le chemin de Stevenson. Sans Modestine, l'ânesse que Stevenson acheta au Monastier sur Gazeille le 22 septembre 1878. |  Comme nous connaissons déjà la partie nord du parcours, nous débutons la randonnée au Cheylard l'Evèque, pour cheminer comme lui jusqu'à Saint Jean du Gard. |  Début de randonnée en fanfare ! |  Plus : repas mémorable au gîte du Mourre. |
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 Et voilà le résultat. Sans commentaire. |  Au petit matin, la neige du soir n'a pas disparu, il fait très frais. |  Le village du Cheylard l’évêque. |  La maison du cousin Christian. Où a grandi pépé Lu. |
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 Comme dit, il fait frais, mais le soleil brille et réchauffe. |  |  L'itinéraire est fléché GR 70.
Quant à la bête, on se demande qui c'est. |  Typique paysage lozérien : des forêts, des prés, des vaches et des clôtures en fil de fer barbelé rouillé. |
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 Lac de Louradou. |  |  Château de Luc. Emplacement celtique et importante forteresse située sur la frontière entre Vivarais et Gévaudan. |  Une victime de la bête ? Ou la bête elle-même ? |
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 Tout au long de la randonnée de sept jours, les genêts sont en fleurs. |  Notre Dame des Neiges, où pépé Lu avait ses habitudes (rouge et mousseux pour accompagner les œufs à la neige, justement). |  |  Grosso modo, la randonnée est un trajet nord-sud d'environ 160 kilomètres, à l'altitude moyenne de 1000 mètres sur sa plus grande partie. |
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 |  Typiquement lozérien aussi. |  Sans commentaire, une fois de plus. |  |
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 Genêts et vieilles pierres. |  |  |  |
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 Le gîte de Mirandol. Les repas du soir se prennent à l'Hôtel-restaurant des Sources, où le chef sait tenir ses fourneaux, comme on dit dans le milieu. |  |  Bon, des vaches, oui, c'est plus fréquent que la bière pression. |  Au loin en direction du sud, le Mont Lozère, barrière à franchir le surlendemain. |
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 En route vers Le Bleymard, le temps semble se gâter. |  Les entrées d'agglomération se ressemblent souvent, dans leur médiocrité. |  Pique nique sous l'auvent du Carrefour express du Bleymard, avec la bénédiction du directeur. Car il commence à pleuvoter. |  |
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 |  Au fur et à mesure de la montée vers la Station du Mont Lozère, la pluie s'installe. |  Soir au refuge de la station, à 1300 mètres. Un aligot-saucisses suivi de gâteau à la châtaigne nous cale sérieusement pour la nuit. |  N'est-ce pas ? |
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 Lendemain matin, départ vers le Sommet du Finiels, point culminant de la barre du Mont Lozère à 1699 mètres. |  Le chemin vers le sommet est balisé par d'anciennes pierres de granite dressées, nommées montjoies. On lit dans le guide que ces pierres marquaient la propriété que possédaient les chevaliers de Malte sur cette montagne. |  En plein brouillard on perd vite la trace ; le sommet est relativement plat, et nous ne trouvons pas la borne qui le balise. |  |
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 Nous redescendons un peu pour prendre le col de Finiels et basculer vers le flanc sud. |  |  Beaux chaos granitiques. |  |
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 |  |  Avant d'attaquer la seconde barre (montagne, pas chocolatée) de la journée, nous devons descendre à l'altitude de 875 mètres pour franchir le Tarn à Pont de Montvert. |  Dans ce village, on lit des histoires horribles sur la guerre que se sont livrés les Camisards protestants et les catholiques. |
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 |  En route pour le col de la Planette, avant de suivre la crête pour aboutir au Signal du Bougès à 1421 mètres. |  |  Du Signal du Bougès, vue panoramique vers le sud (voit-on la Méditerranée ?), |
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 vers le sud-ouest, |  et vers le nord avec le Mont Lozère sans brouillard à cette heure-ci. |  Loin au nord-ouest, des mamelons calcaires caractéristiques des Causses. |  Après cette rude journée (28 kilomètres et 1000 mètres de dénivelée +) nous arrivons dans un hameau sorti du 19ème siècle, Mijavols. |
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 |  Le gîte est d'époque aussi. |  |  |
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 Au petit matin, grand soleil et plongée vers la vallée du Tarnon. |  |  Arrivée un peu raide sur Florac. |  |
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 |  Gîte Les Trois Tilleuls à Saint Julien d'Arpaon. |  Saint Julien et son (ancien) château. |  Nous n'hésitons pas pour du hors-piste (après avoir perdu le balisage...). |
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 La matinée se passe à longer la rivière Mimente sur une ancienne voie ferrée. Très beau trajet. |  |  |  Un pont en réparation nous rafraîchit les pieds ; c'est plus rapide que deux kilomètres de détour. |
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 Site celte avec tombe et menhirs. |  |  Vers le col de la Pierre Plantée, avant-dernière hauteur (891 mètres). |  |
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 Gîte du Serre de la Can. |  Encore une belle journée ; vu que nous descendons il fait de plus en plus chaud. |  |  Ces grosses bâtisses sont d'anciennes magnaneries, où se faisait l'élevage des vers à soie. |
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 |  |  Altitude 255 mètres ; nous sommes maintenant dans le midi. |  |
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 |  Dernière montée vers le col Saint Pierre, sur un chemin bien rocheux. |  |  |
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 Le trajet suit d'anciennes routes importantes. |  |  |  |
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 Arrivée sur Saint Jean du Gard. Stevenson a terminé son périple ici, en vendant Modestine. Nous ne vendons rien, mais sommes bien contents de soigner nos pieds (enfin, certains). |  Comme le remarque Colette, ce n'est pas les pieds que je soigne. |  Comme d'habitude, si cela vous tente, le topo-guide, les cartes et les conseils sont disponibles !
Merci à Martine et Vincent pour leur participation photographique.
Et Bécassine n'a rien à voir avec tout cela, sauf que son nom peut être confondu avec Modestine. |
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