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Tour (de la verveine) du Velay
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Du 26 mai au 4 juin 2015, Tour des volcans du Velay - GR 40 - avec nos amis Serge et Edith. Beau temps général, un peu frais les premiers jours puis allant vers le chaud. Deux petites averses la même journée, en redescendant du Mezenc et le soir une demi-heure avant d'atteindre le gîte à Saint Front.

Départ de Vorey sur Arzon, altitude 600 m. Attention, ne pensez pas que nous ne carburons qu'à la verveine (du Velay), même si l'artisanale est excellente. Les pots lyonnais sont également très prisés dans ce coin de Haute Loire.

Sous ce pont se rejoignent le départ et l'arrivée de la boucle complète du GR 40.

Premiers tronçons un peu monotones, entre cultures et hameaux agricoles.
 

Déjà les genêts en fleurs.

Second jour, montée sur le Mont Bar, le plus grand des anciens volcans du Velay. Altitude 1175m.
 

L'immense cratère est comblé par une tourbière.

Allègre, au pied du Mont Bar.

Ancienne bourgade fortifiée.
 

Les restes d'un château.

Vue vers le sud-est ; au fond le massif du Mezenc.
 

Pas mal de forêts ces jours-ci.

Un beau raidillon essouffle mais mène au sommet de La Durande, gros massif de lave où on trouve des jolies torsades et autres formes "pâtissières".

Belle vue depuis le sommet.
 

Des vaches ; on en voit nettement plus que des gens.

Le gîte d'étape de Montbonnet. Il y a du monde, on partage le circuit de St Jacques de Compostelle. Ambiance différente des autres soirs où on est pratiquement toujours seuls dans les hébergements.
 

Caractéristique du coin : les chiens nous accompagnent souvent, en passant dans les villages. Il y en a un qui nous a suivis quasiment une demi-journée.

Terre rouge volcanique.

Tout au long des chemins : fleurs.
 

Arrivée au Lac du Bouchet, encore un lac de cratère.

On retrouve régulièrement ce chasseur, gravé dans les pierres des maisons.

Au fond, encore le Mezenc, un peu plus près. Dans trois jours nous grimperons dessus.

Mais avant il faut plonger dans le fond de la vallée où coule la Loire. Encore jeune, mais déjà une jolie rivière.
 

C'est à Goudet qu'on franchit la Loire.

Goudet a aussi son château.
 

Ce sera le point culminant de notre randonnée : 1753 m (et accessoirement le point culminant du département de Haute Loire). On est censé le reconnaître car il a une forme de "vieux lion couché", dixit les locaux. Moi je veux bien... Plus intéressant, c'est un volcan qui a émis une roche plate, sonore, la phonolite.

Petite mise en jambes matinale, pour remonter du fond de la vallée (Goudet) sur le plateau.

C'est l'étape la plus longue de la rando : estimée 23,5 km, on a bien dû en faire 26. Et encore, avec deux raccourcis (dont un acrobatique).
 

A l'approche du vieux lion, vers Les Estables.
 

Avant de goûter à une bonne table et nuit dans le gîte aux Estables.

Montée sur le Mezenc.

L'orage approche. A droite le mont D'Alambre.
 

Redescente, direction droit vers le Nord. Nombreux sucs.

Tout le pays est parsemé de champs d'éoliennes. Il est vrai que c'était venteux.
 

Le second (petit) orage de la journée, juste de quoi nous tremper avant d'arriver au gîte à Saint Front. Incroyable : il y a 5 ans, en randonnant sur le chemin de Saint Régis, on a passé une nuit dans le même refuge, et on a eu un orage identique pratiquement au même endroit. Nous n'irons plus à Saint Front...

Le lac de Saint Front.
 

Il y a des maisons vraiment très vieilles dans le coin.
 

Soir à Boussoulet. Nuitée dans un petit hôtel de routiers.

Au nord, autre massif élevé dans la région, le Meygal.
 

Au sommet du Testavoyre, point culminant du massif du Meygal (1436 m).

Les cônes volcaniques sont nombreux dans le coin.

Encore un tronçon commun. Mais court.

Le village de Queyrières et ses orgues volcaniques.
 

Seules bêtes sauvages qu'on a aperçues : des renards, aux alentours des fermes.
 

La chapelle de Glavenas.
 

Le gîte municipal de Saint Julien du Pinet. Nous comptions sur un restaurant, mais le restaurateur n'a pas daigné ouvrir le soir juste pour nous quatre. D'où : coquillettes à la sauce tomate en boîte et saucisse. Madame Maurin, merci pour les échalottes.

C'était vraiment l'époque des fleurs dans les prés (en plus des vaches).
 

Dernière étape, 16 km pour rejoindre Vorey sur Arzon. Là il commence à faire chaud.

Devant nous la vallée de la Loire, où on va redescendre.

Arrivée près de Vorey, le pont n'est pas bien beau.
 

Dernière nuit, à l'hôtel des Voyageurs. Et voilà, 180 kilomètres de plus au compteur.