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Images du Japon
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Voici la carte du Japon, et dans le cadre rouge le coin où nous avons voyagé : le Kansaï, l'Ouest Honshu et l'île de Shikoku.

Nous nous sommes déplacés principalement en train (entre une heure et trois heures, selon les distances) et en bus (notamment entre Takamatsu et Osaka, via deux beaux ponts sur la Mer intérieure). Autres moyens de transport : taxi collectif, bus local, funiculaire, et beaucoup les pieds.

D'abord, le quartier de Kyoto où nous avons loué une maison : rue Shishigatani à l'est, juste sous la montagne. C'est un quartier populaire avec des petites maisons, des boutiques d'alimentation où nous faisions nos courses, et des tout petits restaurants à 5 euros le repas.

La rue Shishigatani. Pas facile à trouver, le premier soir, les rues ne sont pas marquées, et pas de numéros sur les maisons.
 

Comme on est juste sous la montagne, il y a un tas de petits cours d'eau. D'ailleurs, l'eau paraît omniprésente au Japon.

Depuis la fenêtre de la cuisine, un petit cimetière. On voit la maison louée dans le fond, à gauche.

Cent mètres au-dessus de la maison : le chemin des philosophes, un sentier connu à Kyoto longeant un ruisseau et parcouru par des promeneurs et des joggeurs.

Le centre de Kyoto : une grande ville, des immeubles, des galeries marchandes, beaucoup de monde, des lumières. On s'y est peu promené, les rues se vident vers 19 heures, hormis les quartiers de bars à hôtesses et à hôtes (eh oui) et quelques rues à restaurants chics.
 

La ville vue des hauteurs de Gion, un quartier ancien à l'est.

Dans tout le Japon, à chaque coin de rue, des distributeurs : d'eau, de boissons diverses, de cigarettes, de bières, de saké.

Dans la nuit, cela me paraissait presque beau, ces distributeurs.

Vers le soir, les grandes avenues du centre sont animées.
 

Et au milieu de cette modernité, un visage du passé (que les japonais maintiennent, il nous semble).

Promenade dans le quartier de Gion, le soir. Gion, c'est un quartier ancien : maisons traditionnelles en bois, ruelles tortueuses, avec les maisons de thé où les geishas recoivent leurs hôtes (fortunés).

Au-dessus de Gion corner, un ensemble de temples.

Temple de Kodaiji.
 

La pagode du To-ji.

Pas moyen de retenir le nom de tous ces temples qu'on a visité !

La même pagode, de jour (ou une autre ? Cela pourrait être Yasaka).
 

Visite à Arashiyama. A une demi-heure de train du centre, un quartier au pied des montagnes à l'ouest de Kyoto. C'est plein de visiteurs japonais : il y a des temples, une vaste forêt de bambous et un cimetière.

Les bambous sont géants pour nous.

Dans ce quartier, le célèbre temple de Tenryu-ji au milieu de jardins.
 
 
 

Nouvelle journée à Kyoto. C'est l'entrée du temple de Kiyomisu-dera (érigé en 798, juste pour dire que c'est de l'ancien...). On a lu que tous ces temples en bois sont régulièrement démontés et reconstruits à l'identique.
 

Dans tous les temples, les pélerins se font tamponner des carnets de pélerinage par des moines.

Il y a beaucoup de visiteurs japonais. Les chauffeurs de taxi servent aussi de porte-parapluie.

C'est un temple bouddhiste, mais il y a aussi des réminiscences de shintoïsme (dieux de la nature).

Dans chaque temple, il y a de l'eau pour se purifier.
 

Temple de Shingakuji, pas loin de notre maison Shishigatani. Dans l'enceinte se trouve le temple d'argent.
 

Super jardin dans ce temple. Je n'avais jamais vu en vrai ces parterres de cailloux ratissés.

Le jardin du temple Nanzen-ji (on y sert de délicieux repas, et nous avons été invités par une famille japonaise).
 

Visite de Nara. On débute par le grand temple Todaï-ji, construit au 13ème siècle. C'est le plus gros bâtiment en bois au monde, paraît-il.

D'énormes statues gardent la porte d'entrée.

De nombreuses caisses récoltent les dons ; il y a souvent de l'encens qui brûle à proximité, cela sert à chasser les mauvais esprits.
 

La plus grande statue de Bouddha en bronze (16 m de haut).

Toujours à Nara, d'autres temples (Nigatsu-do, Sangatsu-do).
 
 

Dans les collines boisées de Nara Kôen.

Soirée dans les petites ruelles de Nara.
 

Un orage s'approche.

Avant de rejoindre la gare, on traverse une longue galerie marchande. Ah les boutiques !

Soir dans le quartier de Gion à Kyoto. Il y a semble-t-il une réception dans un bâtiment ; femmes en habits traditionnels, et Geishas.
 

Dans la rue, la politesse et l'attention aux gens est omniprésente.

Autre jour, visite à Fushimi-Hinari, sanctuaire shinto dédié à la déesse du riz et du saké. Des centaines de tori rouges (portes) et des statues de renards un peu partout. Le chemin fait au total 8 kilomètres sur la colline.
 
 

Un des deux renards a la clé du grenier à céréales dans la gueule.
 

Ces dames ramassent les débris par terre (feuilles mortes, etc).

Après Kyoto nous démarrons un périple de 8 journées par la visite du château de Himeji. Pas de chance, un chantier de rénovation vient de commencer et le château est emballé pour cinq années. Donc, vue d'ensemble fictive !

Voila ce que nous avons vu en réalité !
 

Malgré tout, on peut visiter les dépendances.

Sous le château la ville s'étire.

A coté du château, un superbe jardin : Koko-en.
 
 

Prendre le train montre l'esprit d'organisation et de discipline au Japon. Les trains sont à l'heure (à la seconde devrait-on dire), il y a des marquages au sol pour se positionner avant l'arrêt du train, et la porte du wagon s'ouvre pile devant le marquage.

Il suffit de s'aligner en file disciplinée sur le marquage, et tout se passe bien.

Pas de panique, le marquage des destinations apparaît aussi en alphabet latin.

Deux jours à Daisen, pour être un peu dans la montagne. Daisen est une toute petite bourgade à 800 m d'altitude, avec un temple et surtout une fameuse randonnée pour monter sur un ancien volcan. On monte plus de 900 mètres, quasiment tout droit, sur une espèce d'escalier en rondins irréguliers.
 

Le temple de Daisen-ji.

Voici la vue qu'on peut espérer depuis le sommet à 1700 m : la mer du Japon (en face : la Corée).
 

Nous avons fait l'ascension en 3 heures, mais c'est rude pour les cuisses et les genoux. Sur le sentier : une file ininterrompue de Japonais de tous âges.

La montée (et la descente) s'est faite dans le brouillard. La veille une éclaircie m'a permis de faire une photo du panorama.
 

C'est très raide.

Des groupes nombreux dans la montée.

Sommet, dans le brouillard (et la fraicheur).
 

Un autre temple, dans la descente du volcan.

Vue du volcan. On le voit à 50 km à la ronde.

Après le Daisen (qui fait partie d'un parc national), deux jours à Matsue, ville moyenne côtière. Il y a beaucoup d'eau : deux lacs intérieurs, des canaux.

C'est une ville animée mais on s'y sent très à l'aise. De plus il y avait un festival avec des animations de rues.
 

Une belle voiture ancienne, japonaise.

Dans cette ville il y a aussi des onsen : bains publics avec de l'eau thermale chaude. On a sacrifié à la tradition !
 

Coucher de soleil sur le lac intérieur (il paraît que ces couchers de soleil sont fameux, il y a un endroit spécial où il faut absolument faire les photos).

Soirée illuminée dans Matsue, avec ouverture nocturne du château.

Comme on n'a pas pu voir le château de Himeji, on s'est rabattu sur le château de Matsue, un peu plus petit mais datant de la même époque. C'est un château de l'époque féodale, celle des samouraïs.
 

Voilà le château.
 

Et voilà des samouraïs.

Tenue de combat.

Un vrai sabre. Nous, on a acheté un vrai couteau de cuisine.
 

Depuis Matsue on distingue le Mont Daisen.

Train entre Matsue et Takamatsu sur l'île de Shikoku. Vues sur la campagne.
 

Beaucoup de champs de riz, même au milieu d'habitations.

Trajet entre Okayama et Takamatsu ; le train passe sur le pont de Seto Ohashi, long de 15 kilomètres.

Depuis le pont, vue sur la Mer Intérieure.
 

On est vraiment dans une région ouverte sur la mer.

Takamatsu n'est qu'une étape pour nous, qui allons à Kotohira. Mais nous en profitons pour visiter l'un des plus beaux jardins du Japon : le Risturin-kohen. Construit au milieu des années 1600 (période Edo) pour l'agrément des nobles.
 
 

Kotohira, sur l'île de Shikoku, avec son pélerinage de 88 temples. Ici se trouve le Kompira-san, sanctuaire shinto dédié aux marins. Particularité : un escalier de 1368 marches (sans compter les centaines de marches supplémentaires pour monter au sommet de la montagne).

Toute la journée, des dizaines et des dizaines de pélerins : familles, groupes, isolés. Il y a même des guides avec porte-voix.
 
 
 

Après Kotohira, retour vers Osaka. Mais avant l'aéroport, nous avons décidé de monter à Koya-san, ensemble monastique d'une école bouddhiste (shingon pour ceux qui aiment les détails). Ici, quelques vues prises à partir du bus : autoroutes et plusieurs énormes ponts pour sauter d'une île à l'autre (de Shikoku à Honshu).
 
 
 

Dans Koya-san, il y a une centaine de temples (où on se fait héberger), des sanctuaires, et un énorme cimetière très ancien.

Le cimetière Oku-no-in : des milliers de pierres tombales parmi d'énormes cèdres, hauts et droits.
 

Comme on passe la nuit dans un temple, réveil à 6h pour participer aux offices.

De l'autre coté de Koya-san, Garan, un ensemble de temples.
 
 

Le fameux jardin des 7 pierres.
 

Une salle pour accueillir les pélerins.

Kukai, le moine qui a fondé l'école Shingon.
 

On rencontre toutes sortes de pélerins.

Encore quelques vues du cimetière dans lequel on peut se promener des heures.
 
 

Pour finir, ce blaireau qu'on a rencontré dans toutes les villes, sur le pas de porte de pratiquement chaque maison. Il souhaite la bienvenue aux visiteurs.